Le patinage de vitesse était DÉJÀ le sport avec le plus de disciplines (ex-aequo avec le ski de fond), mais comme si cela ne suffisait pas, le CIO a décidé cette année
d'ajouter une discipline (soit deux épreuves, puisqu'il y a hommes et femmes) : la "
mass-start".
On se retrouve donc maintenant avec
14 épreuves en patinage de vitesse, et toujours 8 en short-track.
Organisation, réalisation
Parmi les quatres nouvelles disciplines introduites dans ces Jeux Olympiques 2018, la "
mass-start" de patinage de vitesse est probablement la
plus intéressante (même si le slalom parallèle par équipe en ski alpin est également très bien, mais on la connaissait déjà un peu).
Ceci dit, je trouve que le format de l'épreuve est
étrange, et pourrait peut-être être revu : deux demi-finales à 12 où on retient 8 patineurs, puis une finale à 16. Je pense qu'il serait mieux de ne retenir que 6 patineurs pour une finale à 12, cela rajouterait du suspense…
Reuters La diffusion française a été
bien meilleure grâce au changement de commentateur, mais toujours aussi faible en temps d'antenne. Mais je ne leur jette pas la pierre : non seulement, il y a peu (ou pas) de français(e), mais en outre le format des épreuves (et leur horaire, en concurrence frontale avec d'autres sports comme le biathlon) ne facilite pas les choses :
- en patinage de vitesse, c'est souvent long et difficile à suivre car cela se passe deux par deux, et seul le temps compte.
- en short-track, c'est plus rapide et en qualification directe, mais il y a de nombreuses manches avant d'arriver en finale.
Points forts
Il y a quatre ans, le point marquant avait été la razzia des
Pays-Bas en vitesse, qui avaient trusté les titres et les médailles en général (avec en particulier 4 triplés…
).
Bon, cette année, les Pays-Bas sont toujours là, mais plus attendus :
- 16 médailles (contre 23 en 2014), dont 7 en or (une seule de moins qu'à Sotchi), c'est à dire quand même la moitié des titres (c'était les deux tiers à Sotchi).
- Au niveau individuel, Ireen Wüst est toujours là (cf. photo), mais n'obtient que 3 médailles (dont 1 en équipe) au lieu de 5 (elle en est désormais à 11 médailles sur 4 olympiades…). Chez les hommes, c'est Kjeld Nuis qui fait le boulot avec deux titres.
- Les grosses progressions des autres pays sont pour le Japon, absent du classement en 2014 et 6 médailles (dont 3 en or) en 2018, et la Corée du Sud, qui passe de 2 à 7 médailles (mais une seule en or).
Médailles
Les
Pays-Bas sont toujours largement devant en patinage de vitesse, mais un peu moins dominateurs.
En short-track, la
Corée du Sud profite bien de l'absence de la Russie.
Les français
Toujours aussi
inexistants…
En fait, c'est encore
pire qu'à Sotchi…
En short-track :
- chez les hommes, 2 engagés, chacun sur 3 courses : 1 éliminé en demi-finale, 1 finale (7
ème).
- chez les femmes, 2 engagées (3 courses et 2 courses) : 1 éliminée en demi-finale.
En patinage de vitesse, il n'y avait
plus que Alexis Contin pour défendre nos couleurs, sur seulement 3 épreuves. Sur les deux premières il finit 22
ème et 11
ème, et sur la
mass-start (là où il avait de vrais espoirs) il termine
10ème…